Les 13 desserts de Noël
Traditionnellement ils sont 13. Mais attention, il ne s'agit pas comme le font certains de disposer 13 desserts différents à table en fin de repas.
En Provence, les 13 desserts doivent respecter des règles bien précises... ils sont 13 comme le nombre des convives à la Cène, le Messie entouré de ses 12 apôtres. Selon la tradition, c'est le dessert qui remplit la table le soir du 24 décembre et qui est à nouveau servi le 25 à midi, après un repas maigre, composé d'une "aïgo boulido" ou soupe provençale, d'un plat à base de carde et d'un poisson cuisiné de la façon la plus simplement. Ces desserts sont consommés au retour de la messe de minuit. À la différence du repas maigre, les 13 desserts sont en quantité suffisante et servis en même temps en Provence.
La liste peut varier selon les endroits. En général, elle se compose des :
- 4 mendiants qui représentent les ordres religieux. Il s'agit des noisettes ou des noix (symbole des Augustins), des figues sèches (symbole des Franciscains), des amandes (symbole des Carmes) et des raisins secs (symbole des Dominicains).
- La pompe à l'huile ou le gibassié. Attention, il ne faut pas la couper, au risque d'être ruiné l'année suivante. Il faut donc la rompre.
- Le nougat noir et le nougat blanc.
- Les oreillettes fines.
- La pâte de coing.
- Le melon vert de Noël (verdau).
- Les fruits frais (poires, pommes, kakis, raisins blancs), les oranges ou les clémentines.
- Les fruits confits (melon, cerises...).
- Les calissons d'Aix-en-Provence.
- Les papillotes.
- Les fruits secs à la pâte d'amande...
Cette liste dépasse le chiffre 13, car dans le temps, il y avait une règle, celle de commencer ces desserts par les 4 mendiants et la pompe à l'huile. Ensuite, tout dépendait de ce que l'on trouvait lors des récoltes et des sous dont on disposait...